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9.4 Devoirs terrestres et résultats célestes
Impôts et résurrection : La sagesse de Jésus face aux défis mondiaux et spirituels
Lisez Marc 12,13–27. Que se passe-t-il ici et que nous enseigne Jésus ?
Dans Marc 12,13–27, Jésus est de nouveau confronté aux chefs religieux qui essaient de le piéger avec des questions difficiles. D’abord, les Pharisiens et les Hérodiens lui posent la question sur le paiement des impôts à l’empereur romain, espérant que Jésus se mettra en conflit soit avec la loi romaine, soit avec le peuple juif. La réponse de Jésus est sage et profonde : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Par cette réponse, Jésus montre que les devoirs terrestres doivent être remplis tant qu’ils ne sont pas en contradiction avec nos obligations spirituelles supérieures. Il enseigne ainsi que, en tant que croyants, nous devons à la fois remplir nos devoirs civils et rester fidèles à Dieu, notre loyauté envers Dieu devant toujours passer en premier.
Ensuite, les Sadducéens s’adressent à Jésus et lui posent une question hypothétique sur la résurrection, dans le but de discréditer cet enseignement. Ils construisent un scénario absurde pour ridiculiser la notion de résurrection. Jésus répond avec une vérité profonde : au ciel, les institutions terrestres telles que le mariage n’existeront plus, car la vie après la résurrection sera de nature différente et supérieure. De plus, Jésus utilise les Écritures, que les Sadducéens reconnaissent aussi, pour défendre la vérité de la résurrection. Il se réfère à la révélation de Dieu comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, soulignant que Dieu est un Dieu des vivants, non des morts. Cela implique que les patriarches vivront dans la résurrection.
Ce passage nous enseigne que notre foi a de l’importance tant dans ce monde que dans l’au-delà. Nous devons remplir nos devoirs terrestres avec diligence, sans perdre de vue les vérités spirituelles éternelles et notre fidélité à Dieu. Jésus nous montre que notre espoir dépasse cette vie et que notre relation avec Dieu trouvera son accomplissement dans la résurrection. Cela nous rappelle que notre destinée céleste devrait façonner nos actions et nos pensées dans ce monde.
Si quelqu’un te demandait : « Connais-tu la puissance de Dieu ? », que répondrais-tu et pourquoi ?
Si quelqu’un me demandait : « Connais-tu la puissance de Dieu ? », je répondrais : « Oui, je la connais, car je l’ai expérimentée dans ma vie et dans le monde qui m’entoure. »
Je le dirais parce que j’ai vécu la puissance de Dieu de diverses manières—que ce soit à travers la création qui nous entoure, par des prières exaucées, par l’œuvre de sa parole dans ma vie, ou par la transformation des cœurs et des vies rendue possible uniquement par son amour et sa grâce.
La puissance de Dieu se manifeste dans sa capacité à rendre possible ce qui semble impossible, dans sa sagesse infinie avec laquelle il gouverne le monde, et dans sa miséricorde qui peut guérir même le cœur le plus brisé. Ces expériences et ces réalisations me donnent confiance en la réalité et en l’omniprésence de la puissance de Dieu, tant dans les grands miracles que dans les grâces quotidiennes qu’il nous accorde.
      
Les leçons de Marc 12,13–27 offrent un lien précieux avec notre vie quotidienne et notre foi en montrant comment nous, en tant que chrétiens, devons vivre dans un monde qui présente à la fois des défis terrestres et spirituels.
  1. L’équilibre entre les devoirs terrestres et les priorités spirituelles : Jésus nous enseigne qu’il est important de remplir nos devoirs terrestres—que ce soit en payant des impôts ou en respectant les lois—tant que cela ne va pas à l’encontre de notre obligation supérieure envers Dieu. Cette leçon nous rappelle que nous vivons dans ce monde et faisons partie de ses structures, mais que notre loyauté envers Dieu doit toujours passer en premier. Dans notre vie quotidienne, cela signifie que nous devons agir de manière responsable, que ce soit dans notre travail, notre famille ou la société, tout en gardant toujours à l’esprit les valeurs et les commandements de Dieu.
  2. Comprendre la puissance de Dieu et l’espoir en l’éternel : La question sur la résurrection montre que notre foi n’est pas seulement pertinente pour la vie présente, mais aussi pour ce qui vient après la mort. L’enseignement de Jésus sur la résurrection nous encourage à élargir notre perspective de la vie au-delà des réalités terrestres. Cela a des implications pratiques pour notre quotidien, nous rappelant que nos choix et actions dans ce monde ont non seulement des conséquences temporaires, mais aussi une signification éternelle. Notre espoir en la résurrection et en la vie éternelle devrait façonner notre pensée, notre comportement et nos priorités.
  3. Expérimenter la puissance de Dieu dans la vie quotidienne : Lorsque nous réfléchissons à la puissance de Dieu, nous devons être conscients que sa puissance ne se manifeste pas seulement dans de grands miracles ou des événements exceptionnels, mais aussi dans les expériences quotidiennes de notre vie. Que ce soit à travers la prière, l’étude de sa parole ou l’expérience de sa création, la puissance de Dieu agit constamment en nous et autour de nous. Cette prise de conscience renforce notre confiance et nous aide à faire confiance à Dieu même dans les situations difficiles, sachant que sa puissance dépasse tout défi terrestre.
Dans l’ensemble, ce passage nous encourage à mener une vie qui répond à la fois aux exigences de ce monde et aux attentes de Dieu. Il nous rappelle que notre foi n’est pas seulement pour le dimanche, mais pour chaque jour et chaque décision. En remplissant nos devoirs terrestres tout en faisant confiance à la puissance de Dieu et à ses promesses éternelles, nous pouvons mener une vie qui honore Dieu et nous prépare à notre destinée céleste.

Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu—car notre loyauté suprême appartient toujours à Dieu.

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