Dans cette vidéo, le pasteur Ted Wilson nous présente la troisième bénédiction que Jésus mentionne dans le sermon sur la montagne.
Dans Matthieu 5.5 Jésus affirme : « Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre ! ».
C’est la troisième bénédiction des béatitudes et elle suit la bénédiction de ceux qui ont ressenti le besoin du Christ, de ceux qui ont pleuré à cause du péché et qui ont traversé ce qu’Ellen White affirme être « ce qu’il a souffert » avec le Christ.
« Mais le Sauveur place la douceur parmi les premières qualités requises pour entrer dans son royaume », lit-on dans « Heureux ceux qui ». « Sa vie et son caractère révèlent la beauté divine de cette grâce précieuse ».
Il est étonnant de constater que « Lui qui est de condition divine, il [Jésus] n’a pas regardé son égalité avec Dieu comme un butin à préserver, mais il s’est dépouillé lui-même en prenant une condition de serviteur ». Et il nous invite à le suivre. Il nous dit : « Laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur » et « Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive ! ».
« Le disciple du Christ se dépouille de lui-même, de son orgueil, de son esprit de domination. Le silence s’établit dans son âme », écrit Ellen White. « Il s’abandonne à la volonté du Saint-Esprit et ne cherche plus à obtenir la première place ; son ambition […] est de se tenir aux pieds du Sauveur, ce qu’il considère comme un immense privilège. Il regarde à Jésus, certain que sa main le conduira et que sa voix le dirigera ».
Elle poursuit en disant : « C’est l’amour du moi qui détruit notre paix. Aussi longtemps que ce moi est vivant, nous le défendons contre la mortification et l’insulte. Mais lorsque nous sommes morts et que notre vie est cachée avec le Christ en Dieu, nous ne prenons plus à cœur les manques d’égards ou d’estime nous devenons sourds et aveugles aux brimades, aux moqueries et aux insultes ».
C’est peut-être de cela que parle l’apôtre Paul lorsqu’il écrit : « J’ai été crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est donné lui-même pour moi ».
Lorsque nous faisons cela, la paix du Christ demeurera dans nos cœurs. Il nous est dit que « aucune manifestation de colère humaine ou satanique ne pouvait troubler le calme de sa communion parfaite avec Dieu ». Et aujourd’hui, il nous dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » et « Acceptez mes exigences et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme ».
La paix du Christ est constante et durable. Elle ne dépend d’aucune circonstance de la vie : combien nous possédons, combien d’amis nous avons, où nous vivons, ou toute autre circonstance. Lorsque nous nous abandonnons au Christ, il nous remplit de sa paix et ceux qui nous entourent le perçoivent et comprennent que nous avons « été avec Jésus ».
Lorsque nous avons la douceur du Christ dans nos cœurs, l’esprit de haine et de vengeance disparaît. Par sa force, nous suivrons ses instructions de bénir « ceux qui vous maudissent », de prier « pour ceux qui vous maltraitent ».
Alors nous parlerons vraiment le langage du ciel et serons prêts à hériter de la terre, une terre qui ne sera pas entachée par le péché et la souffrance, mais une nouvelle terre où tout sera paix et harmonie pour toujours ! « Il n’y aura plus de malédiction », lit-on dans Apocalypse 22.3, « Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville ; ses serviteurs lui rendront un culte ».
Pour en découvrir plus sur ce sujet, on vous invite à lire le livre d’Ellen White « Heureux ceux qui », disponible sur le site https://egwwritings.org/.
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