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â›Ș Leçon 13 : Choisissez aujourd’hui!


📘 13.6 RĂ©sumĂ©

✹ La fidĂ©litĂ© de Dieu demeure ferme — ta dĂ©cision fait la diffĂ©rence


🟩 Introduction

À la fin du livre de JosuĂ©, il n’y a pas seulement des rĂ©trospectives — mais des dĂ©cisions. Cinq grands thĂšmes traversent cette derniĂšre leçon :

  • Le souvenir de l’action de Dieu dans l’histoire (13.1)

  • La nĂ©cessitĂ© d’un engagement authentique et sincĂšre (13.2)

  • La libertĂ© de choisir Dieu — ou non (13.3)

  • Le danger de s’éloigner de Dieu sans mĂȘme s’en rendre compte (13.4)

  • La responsabilitĂ© d’une gĂ©nĂ©ration de terminer fidĂšlement et de transmettre la foi (13.5)

Ce rĂ©sumĂ© nous invite Ă  examiner notre propre vie Ă  la lumiĂšre de ces vĂ©ritĂ©s. Pas de maniĂšre thĂ©orique, mais trĂšs concrĂšte : Ă  quoi ressemble ma dĂ©cision pour Dieu aujourd’hui ? Et demain ?

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📖 Étude biblique

Texte principal : JosuĂ© 24.14–33

1ïžâƒŁ Regard en arriĂšre et identitĂ© (13.1)

L’histoire de Dieu est aussi notre histoire. JosuĂ© rassemble le peuple Ă  Sichem — le lieu oĂč Abraham reçut la promesse de Dieu. LĂ , Dieu rappelle au peuple :
« Je vous ai conduits, protégés et pris soin de vous. »

âžĄïž Commentaire :
Dieu relie l’identitĂ© Ă  l’histoire. Celui qui sait d’oĂč il vient reconnaĂźt aussi Ă  qui il appartient. Cette relecture divine appelle Ă  la gratitude et Ă  l’humilitĂ©.

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2ïžâƒŁ Une dĂ©cision du cƓur (13.2)

« Servez l’Éternel avec intĂ©gritĂ© et fidĂ©litĂ© » (Jos 24.14). Pas de demi-mesure. Pas de religion de simple tradition.

âžĄïž Commentaire :
Dieu veut un cƓur sans partage. Tamim (intĂ©gritĂ©) signifie entier, complet — pas parfait, mais sincĂšre. ’Emet (vĂ©ritĂ©) Ă©voque la fidĂ©litĂ© et la constance. JosuĂ© appelle le peuple Ă  une relation vraie et profonde.

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3ïžâƒŁ Libres de dire oui (13.3)

Josué est clair :
Vous n’ĂȘtes pas forcĂ©s — mais vous devez choisir.
Il avertit mĂȘme :
Vous ne pouvez pas servir Dieu si vous ne le prenez pas au sérieux !

âžĄïž Commentaire :
La foi est volontaire. Dieu ne veut pas des esclaves, mais des enfants. Pourtant, une vraie dĂ©cision a des consĂ©quences. JosuĂ© montre : la grĂące est gratuite, mais elle n’est pas bon marchĂ©.

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4ïžâƒŁ Les idoles invisibles (13.4)

MalgrĂ© les promesses, il reste incertain que le peuple ait rĂ©ellement ĂŽtĂ© les idoles. Ce ne sont pas celles de l’Égypte — elles sont au milieu de vous.

âžĄïž Commentaire :
L’idolĂątrie commence dans le cƓur. Elle apparaĂźt lĂ  oĂč l’on fait des compromis avec la vĂ©ritĂ© de Dieu — par peur, confort ou tradition.

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5ïžâƒŁ Une vie qui laisse des traces (13.5)

À la fin, JosuĂ© est enseveli — non comme un hĂ©ros, mais comme serviteur de l’Éternel. ÉlĂ©azar et Joseph trouvent eux aussi leur repos final dans le pays promis. La promesse est accomplie — mais qu’en fera la gĂ©nĂ©ration suivante ?

âžĄïž Commentaire :
La foi ne se transmet pas gĂ©nĂ©tiquement — elle se transmet par la dĂ©cision. Chacun doit choisir Ă  nouveau, chaque jour.

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💎 Principes spirituels

  1. Dieu agit dans l’histoire — et attend une rĂ©ponse.

  2. La vraie consécration naßt de la relation, non du devoir.

  3. La libertĂ© implique une responsabilitĂ© — aussi spirituelle.

  4. Les idoles sont souvent subtiles — elles doivent ĂȘtre dĂ©voilĂ©es.

  5. Une vie fidÚle devient un témoignage durable.

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đŸ› ïž Application au quotidien

  • Demande-toi : Est-ce que je vis consciemment dans l’histoire de Dieu — ou seulement dans la mienne ?

  • Prends chaque jour des dĂ©cisions qui expriment ta consĂ©cration — mĂȘme en secret.

  • Sois attentif aux « idoles modernes » : confort, reconnaissance, contrĂŽle, peur.

  • PrĂ©pare spirituellement les autres : enfants, frĂšres et sƓurs, Église — par l’exemple, pas seulement par les paroles.

  • Prie : « Seigneur, donne-moi aujourd’hui un cƓur sans partage. »

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✅ Conclusion

Le livre de JosuĂ© se termine par un enterrement — mais pas par la mort.
Il se conclut par des promesses accomplies, des questions ouvertes et une invitation :
Veux-tu vivre fidùlement — et finir fidùlement ?

Car chacun est responsable de sa génération.
Et l’histoire de Dieu continue — à travers toi.

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💭 PensĂ©e du jour

« La fidĂ©litĂ© ne se rĂ©vĂšle pas au moment de la dĂ©cision — mais dans la persĂ©vĂ©rance qui suit. »

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✍ Illustration

« La décision du troisiÚme jour »
Une histoire de foi, d’échec — et d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration


Partie 1 – Le rappel

C’était le troisiĂšme jour aprĂšs l’enterrement de son grand-pĂšre qu’Élias trouva la lettre.

L’enveloppe Ă©tait jaunie, l’encre pĂąlie :
« Pour Élias. Quand je serai parti. »

Élias avait 32 ans, analyste informatique Ă  Berlin — rationnel, pragmatique, et depuis des annĂ©es totalement Ă©loignĂ© de la foi de sa famille. Son grand-pĂšre Jakob avait autrefois Ă©tĂ© ancien d’Église dans une petite communautĂ© adventiste en BaviĂšre. Un homme pieux, chaleureux, mais inĂ©branlable dans ses convictions. Leurs conversations s’étaient espacĂ©es — leurs mondes Ă©taient trop diffĂ©rents. Et pourtant, la lettre Ă©tait lĂ , manuscrite, pas numĂ©rique. Personnelle.

« Cher Élias,
si tu lis ceci, je suis rentrĂ© Ă  la maison. Peut-ĂȘtre es-tu en colĂšre contre Dieu. Peut-ĂȘtre contre moi. Ou peut-ĂȘtre ne crois-tu plus du tout. C’est d’accord. J’ai tout racontĂ© Ă  mon Dieu. Encore et encore. 327 priĂšres pour toi — au moins. J’ai comptĂ©. »

Élias sourit — amùrement.
327 priĂšres.
Quel nombre.
Quelle fidélité.


Partie 2 – La chapelle

Deux jours plus tard, Élias Ă©tait assis dans la petite chapelle oĂč avait eu lieu l’adieu. Toutes les fleurs Ă©taient fanĂ©es. Seul le chandelier en bois sur l’autel brĂ»lait encore — quelqu’un avait dĂ» oublier de l’éteindre.

Élias s’assit au premier rang — le mĂȘme banc oĂč son grand-pĂšre s’asseyait chaque sabbat.

À cĂŽtĂ© de lui se trouvait un vieux livre usĂ© :
« JosuĂ© — un chef Ă  l’ombre longue ».

Il feuilleta machinalement quand une phrase retint son attention :

« JosuĂ© mourut, mais l’Ɠuvre continua. Car la fidĂ©litĂ© ne meurt pas avec un nom — elle vit par la dĂ©cision. »

Il referma le livre.
Quelque chose s’éveilla en lui.
Un écho.


Partie 3 – Le bĂ»cher

DerriĂšre la chapelle se trouvait une vieille grange oĂč son grand-pĂšre stockait autrefois le bois — pour l’hiver, mais aussi comme atelier de sculpture simple.

Élias y Ă©tait souvent allĂ© enfant. Cela sentait la rĂ©sine de pin, la poussiĂšre, le passĂ©.

Dans un coin se trouvait encore l’établi. Au-dessus, une pancarte en bois :

« Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. » (JosuĂ© 24.15)

C’était le verset que son grand-pĂšre citait le plus souvent. Dans ses prĂ©dications. À table. Aux adieux.

Autrefois, cela agaçait Élias.
Aujourd’hui
 cela sonnait comme une question :
Et toi, Élias ? Que choisis-tu ?


Partie 4 – Les idoles

Ce mĂȘme soir, Élias Ă©tait assis sur le balcon de son appartement berlinois. En bas, le bruit des voitures. Sur la table : ordinateur portable, smartphone, deux fenĂȘtres ouvertes avec des courriels et des donnĂ©es boursiĂšres.

Une pensĂ©e se glissa dans son cƓur :

Quelle est ton idole, Élias ?

Pas des statues en bois.
Pas des images sculptées.
Mais peut-ĂȘtre
 le contrĂŽle ? L’indĂ©pendance ? La conviction de tout maĂźtriser seul ?

Il se souvint d’une phrase de la lettre de son grand-pùre :

« Les idoles les plus dangereuses ne sont pas les plus bruyantes — mais celles qui murmurent : Tu n’as pas besoin de Dieu. »

Élias referma l’ordinateur. Pour la premiĂšre fois depuis des annĂ©es. Et il pria. Pas Ă  voix haute. Juste :

« Si tu existes, Dieu de mon grand-pĂšre
 m’entends-tu ? »


Partie 5 – La gĂ©nĂ©ration suivante

Six mois plus tard, Élias retourna encore une fois dans l’Église de son grand-pùre. Pas comme converti. Pas comme enseignant. Juste comme chercheur.

Le nouveau pasteur Ă©tait jeune, un peu maladroit, mais au cƓur ouvert. Il parla de JosuĂ© — et de la dĂ©cision que chaque nouvelle gĂ©nĂ©ration doit prendre.

« Nous pouvons honorer le passĂ© », dit-il. « Mais nous devons choisir nous-mĂȘmes. Encore et encore. »

Aprùs le culte, un garçon aux grands yeux s’approcha d’Élias et demanda :

« Tu connais vraiment l’histoire de JosuĂ© ? Tu peux me la raconter ? »

Élias hĂ©sita. Puis il s’agenouilla Ă  cĂŽtĂ© du garçon.

« Tu sais
 elle commence avec un homme discret. Mais fidĂšle. Et Ă  la fin, il se tint devant tout le peuple et dit : Je servirai Dieu. Parce que Dieu a Ă©tĂ© fidĂšle — en tout. »

« Était-il un hĂ©ros ? » demanda le garçon.

« Non », rĂ©pondit Élias. « Il Ă©tait fidĂšle. Et cela suffisait. »


Partie 6 – Le troisiùme jour

Élias Ă©crivit lui-mĂȘme une lettre — Ă  sa fille Ă  naĂźtre.

« Si un jour tu te poses des questions — sur Dieu, sur la vie, sur l’échec — souviens-toi de ceci : ton arriĂšre-grand-pĂšre a priĂ©. J’ai cherchĂ©. Et toi, tu feras tes propres pas. Mais nous faisons tous partie d’une histoire qui continue. Si tu la choisis. »

Il signa :
« Avec espĂ©rance — et une foi grandissante. »

Le sabbat suivant, le chandelier de la chapelle brillait Ă  nouveau.
Une lumiÚre de plus dans la lignée de ceux qui avaient décidé :
Nous et notre maison servirons l’Éternel.

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🧠 PensĂ©es de conclusion

L’histoire d’Élias est l’histoire de beaucoup.
Des personnes qui veulent croire — mais luttent.
Qui se souviennent — mais doutent.
Qui questionnent — et choisissent.

La foi ne s’hĂ©rite pas. Mais elle se voit. Et parfois — elle se transmet.

💬 « Les dĂ©cisions construisent l’avenir. La fidĂ©litĂ© le prĂ©serve. »

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