3 december 2024
LECTURE BIBLIQUE QUOTIDIENNE – Romains, chapitre 9
9:1 Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m`en rend témoignage par le Saint Esprit:
9:2 J`éprouve une grande tristesse, et j`ai dans le coeur un chagrin continuel.
9:3 Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair,
9:4 qui sont Israélites, à qui appartiennent l`adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte,
9:5 et les promesses, et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen!
9:6 Ce n`est point à dire que la parole de Dieu soit restée sans effet. Car tous ceux qui descendent d`Israël ne sont pas Israël,
9:7 et, pour être la postérité d`Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants; mais il est dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité,
9:8 c`est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité.
9:9 Voici, en effet, la parole de la promesse: Je reviendrai à cette même époque, et Sara aura un fils.
9:10 Et, de plus, il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut du seul Isaac notre père;
9:11 car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et ils n`eussent fait ni bien ni mal, -afin que le dessein d`élection de Dieu subsistât, sans dépendre des oeuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, –
9:12 il fut dit à Rébecca: L`aîné sera assujetti au plus jeune; selon qu`il est écrit:
9:13 J`ai aimé Jacob Et j`ai haï Ésaü.
9:14 Que dirons-nous donc? Y a-t-il en Dieu de l`injustice? Loin de là!
9:15 Car il dit à Moïse: Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j`aurai compassion de qui j`ai compassion.
9:16 Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.
9:17 Car l`Écriture dit à Pharaon: Je t`ai suscité à dessein pour montrer en toi ma puissance, et afin que mon nom soit publié par toute la terre.
9:18 Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut.
9:19 Tu me diras: Pourquoi blâme-t-il encore? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté?
9:20 O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu? Le vase d`argile dira-t-il à celui qui l`a formé: Pourquoi m`as-tu fait ainsi?
9:21 Le potier n`est-il pas maître de l`argile, pour faire avec la même masse un vase d`honneur et un vase d`un usage vil?
9:22 Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition,
9:23 et s`il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu`il a d`avance préparés pour la gloire?
9:24 Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d`entre les Juifs, mais encore d`entre les païens,
9:25 selon qu`il le dit dans Osée: J`appellerai mon peuple celui qui n`était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n`était pas la bien-aimée;
9:26 et là où on leur disait: Vous n`êtes pas mon peuple! ils seront appelés fils du Dieu vivant.
9:27 Ésaïe, de son côté, s`écrie au sujet d`Israël: Quand le nombre des fils d`Israël serait comme le sable de la mer, Un reste seulement sera sauvé.
9:28 Car le Seigneur exécutera pleinement et promptement sur la terre ce qu`il a résolu.
9:29 Et, comme Ésaïe l`avait dit auparavant: Si le Seigneur des armées Ne nous eût laissé une postérité, Nous serions devenus comme Sodome, Nous aurions été semblables à Gomorrhe.
9:30 Que dirons-nous donc? Les païens, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi,
9:31 tandis qu`Israël, qui cherchait une loi de justice, n`est pas parvenu à cette loi.
9:32 Pourquoi? Parce qu`Israël l`a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des oeuvres. Ils se sont heurtés contre la pierre d`achoppement,
9:33 selon qu`il est écrit: Voici, je mets en Sion une pierre d`achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus.
Louis Segond 1910. Public Domain
Commentaire
Introduction :
Romains 9 est un chapitre à la fois exigeant et profondément riche du Nouveau Testament. Ici, l’apôtre Paul aborde les questions difficiles de l’élection divine, de la position d’Israël et du rôle de la foi. À une époque où beaucoup réfléchissaient à leur identité et à leur place dans le plan de Dieu, Paul offre une réponse claire, bien que complexe : ce ne sont ni la descendance physique ni les œuvres qui comptent, mais la grâce souveraine de Dieu et la promesse rendue efficace par la foi. Approchons ce chapitre avec des cœurs ouverts et un esprit en quête de vérité pour mieux comprendre ce message d’espoir et de grâce.
Commentaire :
La filiation divine d’Israël (versets 1–5) :
Paul commence par exprimer son amour personnel pour Israël et sa tristesse face à leur rejet de l’Évangile. Il souligne les privilèges uniques d’Israël : la filiation divine, les promesses, la loi et la gloire. Cependant, il précise que ces bénédictions à elles seules ne conduisent pas au salut.
Les enfants de la promesse (versets 6–13) :
Paul montre que les promesses de Dieu ne se limitent pas à la descendance physique. Dieu agit souverainement, comme en témoignent les exemples d’Isaac et de Jacob. L’élection divine ne repose pas sur le mérite humain, mais uniquement sur la grâce de Dieu.
L’élection souveraine de Dieu (versets 14–24) :
La question de la justice de Dieu est soulevée. Paul insiste sur le fait que Dieu est souverain et juste dans son élection. Ce choix n’est pas arbitraire mais suit le plan de Dieu visant à révéler sa gloire et sa miséricorde.
Le véritable Israël et les païens (versets 25–29) :
À travers les prophéties, Paul montre que le plan de Dieu a toujours inclus les païens. Bien qu’Israël ne soit pas rejeté, seul un reste sera sauvé.
Justice par la loi vs. justice par la foi (versets 30–33) :
Enfin, Paul affirme clairement que la justice vient par la foi et non par les œuvres de la loi. Les païens ont obtenu cette justice par la foi, tandis que beaucoup d’Israélites ont trébuché sur le Christ, la « pierre d’achoppement ».
Résumé :
Romains 9 révèle la profondeur du plan de salut de Dieu, qui ne repose pas sur le mérite humain, mais uniquement sur sa grâce souveraine. Paul explique que les promesses de Dieu n’ont jamais échoué et que le véritable Israélite est celui qui vit par la foi. Les païens ont accédé à la justice par la foi, tandis que beaucoup d’Israélites sont restés attachés à la justice par les œuvres. L’élection souveraine de Dieu est une manifestation de sa grâce, et Christ demeure le « rocher » central sur lequel le salut se décide. Ce message nous encourage à placer notre confiance dans la grâce de Dieu plutôt que dans nos œuvres.
Lecture hebdomadaire de l’Esprit de prophétie – Ellen White | Jésus-Christ
Chapitre 78 — Le Calvaire
Ce chapitre est basé sur Matthieu 27:31-53; Marc 15:20-38; Luc 23:26-46; Jean 19:16-30.
Lire en ligne ici.
Commentaire
Introduction
Le chapitre sur le Golgotha est un passage central de la théologie chrétienne, car il représente le point culminant de l’histoire de la rédemption. La crucifixion de Jésus est décrite en détail dans les évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean, ainsi que dans d’autres références bibliques telles qu’Hébreux 13:12 et Galates 3:13. Il devient clair ici que Jésus, en tant que sacrifice parfait pour le péché de l’humanité, a souffert et est mort en dehors de Jérusalem. Son amour, sa patience et son obéissance même dans les pires tourments expriment sa nature divine et sa mission de rédemption de l’humanité. Le Golgotha est plus qu’un fait historique – c’est le lieu où le plan de rédemption de Dieu a été accompli.
Commentaire
Les événements du Golgotha, tels que décrits dans les évangiles, déploient la signification dramatique et spirituelle de la mort de Jésus. Ils révèlent à la fois la cruauté de l’humanité et l’amour infini de Dieu.
Le chemin vers le Golgotha
Jésus a été accompagné d’une foule jusqu’au lieu d’exécution. Sa croix, initialement destinée à Barabbas, lui a été imposée, bien qu’il ait été physiquement et spirituellement épuisé par les événements de la nuit. Sa faiblesse souligne sa pleine humanité, tandis que sa volonté de porter la croix démontre son amour divin. Simon de Cyrène, un passant ordinaire, a été forcé de porter la croix, et cette rencontre a changé sa vie. Cet épisode montre que Jésus, même dans sa faiblesse, inspire les gens à porter leurs propres croix.
La crucifixion
Jésus a été crucifié en dehors des murs de la ville, dans un lieu de honte et de mépris, accomplissant ainsi les prophéties de l’Ancien Testament. Le récit met en avant l’accomplissement des Écritures, par exemple la distribution de ses vêtements (Psaume 22). L’attitude de Jésus pendant la crucifixion est marquée par une patience et un amour remarquables. Sa prière pour le pardon de ses bourreaux montre qu’il est mort non seulement pour les justes, mais pour toute l’humanité pécheresse.
La réaction des gens
La crucifixion révèle l’état de l’humanité. Certains ont raillé Jésus, l’ont défié de descendre de la croix, montrant ainsi leur aveuglement. D’autres, comme le voleur repentant, ont reconnu sa divinité et ont expérimenté le pardon et l’espérance. Les femmes qui l’accompagnaient ont montré de la compassion, mais leur deuil pour lui reflétait souvent seulement la sympathie humaine. Jésus a détourné leur regard vers la future destruction de Jérusalem et les jugements définitifs de Dieu.
L’œuvre spirituelle sur la croix
Sur la croix, Jésus portait le poids du péché du monde. Son cri « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » révèle l’angoisse que comporte la séparation d’avec Dieu. Il a enduré cette séparation afin que l’humanité puisse retrouver la communion avec Dieu. Son dernier « Tout est accompli ! » déclare l’achèvement de son œuvre rédemptrice. Le voile du temple a été déchiré en deux, un acte symbolique qui a ouvert l’accès à Dieu pour tous les hommes.
Le tremblement de terre et les signes
La nature a réagi à la mort du Créateur : l’obscurité a couvert le pays, un tremblement de terre a secoué la région, et des tombes se sont ouvertes. Ces événements étaient des signes visibles de la signification cosmique de ce qui se passait. Ils renforçaient l’impression que la mort de Jésus n’était pas seulement un drame humain, mais une intervention divine dans l’histoire.
La théologie de la croix
La croix du Golgotha est le centre de la foi chrétienne. C’est ici que la colère de Dieu contre le péché et en même temps son amour infini deviennent visibles. Jésus portait le péché du monde et, par son sacrifice, rétablit la relation entre Dieu et l’homme. Sa mort n’était pas la fin, mais le début d’un nouveau chemin de réconciliation et de vie éternelle.
Résumé
Le chapitre du Golgotha décrit la crucifixion de Jésus comme le point culminant de l’histoire du salut. Le chemin vers le lieu du crâne, les humiliations, les réactions des gens et les signes cosmiques sur la croix soulignent l’immense signification de son sacrifice. Jésus est mort en dehors des murs de la ville en tant que sacrifice sans tache, pour porter le péché de l’humanité et réconcilier le monde avec Dieu. Sa prière pour ses bourreaux, sa promesse au voleur et son triomphant « Tout est accompli ! » témoignent de son amour divin et de l’achèvement de son œuvre rédemptrice. Le Golgotha représente l’amour incomparable de Dieu et est un appel à accepter cet amour par la foi.
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