đCONFIEZ-VOUS EN SES PROPHĂTES | 03.12.2025 | âïžJuges Chap.20 â La guerre entre frĂšres en IsraĂ«l â Quand le peuple de Dieu sâaffronte
đ 3 DĂ©cembre 2025
đ CROIS EN SES PROPHĂTES
đ Lecture biblique quotidienne
âïž Juges 20 â La guerre entre frĂšres en IsraĂ«l â Quand le peuple de Dieu sâaffronte
⚠Unité brisée, direction divine et conséquences douloureuses
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đ” Introduction
Juges 20 est lâun des chapitres les plus sombres de lâAncien Testament. Il ne dĂ©crit pas une guerre contre des ennemis extĂ©rieurs, mais une guerre civile interne, un combat au sein mĂȘme du peuple de Dieu. Un crime commis Ă Guibea â cruel et barbare â conduit Ă un conflit qui manque dâexterminer entiĂšrement la tribu de Benjamin.
Ce chapitre nous force Ă regarder en face : que se passe-t-il lorsque le peuple de Dieu est rĂ©uni religieusement, mais intĂ©rieurement rempli de violence, dâentĂȘtement et dâorgueil ?
Ce nâest pas un texte facile, mais un texte honnĂȘte. Il montre : le pĂ©chĂ© dĂ©truit toujours plus que le fautif â il dĂ©vore la communautĂ©, la confiance et lâavenir.
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đĄ Commentaire
IsraĂ«l est rassemblĂ© Ă Mitspa. Quatre cent mille hommes se tiennent lĂ â un peuple uni comme rarement. Mais cette unitĂ© naĂźt non pas de la joie, mais de lâhorreur. Un LĂ©vite sans nom dĂ©crit lâĂ©pouvante infligĂ©e Ă sa concubine Ă Guibea. Son rĂ©cit nâest pas neutre, il est Ă©motionnel, choquant et brutal. Il dĂ©coupe le corps en douze morceaux et les envoie Ă travers le pays. Un message terrible, mais efficace : IsraĂ«l se rĂ©veille.
Le peuple exige la justice. Il demande que les coupables de Benjamin soient livrĂ©s. Mais Benjamin refuse. Ce nâest pas lâacte quâils protĂšgent â mais la loyautĂ© tribale au-dessus de la vĂ©ritĂ© morale. Ce « nous contre vous » dĂ©clenche une vague de violence que personne ne peut plus contrĂŽler.
IsraĂ«l interroge Dieu : « Qui doit monter le premier ? » â et le Seigneur rĂ©pond : « Juda. »
Mais la victoire ne vient pas tout de suite. Lors du premier assaut, les Israélites perdent 22 000 hommes. Ils pleurent, ils demandent encore. Dieu dit : « Montez ! » Et ils perdent encore, cette fois 18 000.
Pourquoi Dieu permet-il quâils perdent deux fois, alors quâils sont du cĂŽtĂ© de la justice ?
Le texte ne le dit pas directement, mais entre les lignes nous lisons :
La justice ne garantit pas automatiquement le succĂšs. La vĂ©ritĂ© ne donne pas immĂ©diatement des rĂ©sultats. Parfois Dieu permet la dĂ©faite avant dâaccorder la victoire â parce que le peuple doit dâabord apprendre Ă pleurer, Ă jeĂ»ner, Ă demander, Ă attendre.
Ce nâest que lorsque tout IsraĂ«l jeĂ»ne, cherche le Seigneur, offre des sacrifices et consulte les prĂȘtres que le tournant arrive. Alors Dieu dit :
« Montez ; demain je les livrerai entre vos mains. »
Et ainsi se passe-t-il. Par une stratĂ©gie, non par la force brute : embuscade, ruse, patience. Ils attirent Benjamin dehors, comme Benjamin les avait battus auparavant. La ville brĂ»le, la fumĂ©e sâĂ©lĂšve â le signal. Finalement, Benjamin est vaincu.
Mais la victoire a un goĂ»t amer. 25 000 hommes de Benjamin meurent. Ă la fin, seuls 600 survivent, rĂ©fugiĂ©s au rocher de Rimmon. IsraĂ«l dĂ©truit des villes entiĂšres, tue hommes, femmes, bĂ©tail, mĂȘme les maisons. Le peuple qui cherchait la justice se perd dans la colĂšre.
La justice est venue â mais presque sans misĂ©ricorde.
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đą RĂ©sumĂ©
Juges 20 montre une rupture brutale en Israël :
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Un crime à Guibea déclenche une guerre tribale.
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IsraĂ«l cherche Dieu, mais perd deux fois â mĂȘme si la guerre est juste.
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AprÚs les larmes, le jeûne et les sacrifices, ils écoutent Dieu et remportent la victoire au troisiÚme assaut.
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La victoire conduit cependant à une vengeance excessive et à la quasi-anéantissement de Benjamin.
Lâhistoire ne se termine pas en triomphe, mais en tragĂ©die avec intervention divine et excĂšs humain.
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đą Message pour nous aujourdâhui
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La justice sans humilité mÚne à la violence.
IsraĂ«l cherchait le bon objectif â mais de la mauvaise maniĂšre. Le temps de la dĂ©faite Ă©tait une correction divine. -
Dieu agit souvent âdemainâ â et non âtout de suiteâ.
Nous demandons : « Pourquoi est-ce que je perds alors que je fais ce qui est juste ? »
Dieu dit : « Pleure. Jeûne. Cherche-moi. Puis agis. » -
Lâesprit de clan est destructeur.
Benjamin protĂšge les coupables simplement parce quâils sont âdes nĂŽtresâ. Nous voyons la mĂȘme chose aujourdâhui dans les Ăglises, la politique, la sociĂ©tĂ©.
La loyautĂ© remplace la vĂ©ritĂ© â et la justice meurt. -
MĂȘme les guerres justes laissent des blessures.
IsraĂ«l gagne â mais presque Ă un prix quâil regrettera plus tard.
Le chapitre 21 montre : Ils pleurent leurs propres victoires. -
Dieu nous laisse parfois subir des défaites pour que nous ne devenions pas comme les coupables.
Les deux premiÚres défaites ont rendu Israël doux, humble, en priÚre, en recherche.
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đŹ PensĂ©e du jour
« Avant de combattre pour la justice â combats dâabord pour lâhumilitĂ©. »
« Ne demande pas seulement : âAi-je raison ?â
Demande aussi : âSuis-je juste ?â »
Peut-ĂȘtre es-tu dans un combat, un conflit, oĂč tu sais : « Jâai raison. »
Mais avoir raison ne signifie pas automatiquement combattre selon la voie de Dieu.
Ce texte nous invite Ă revenir encore et toujours Ă :
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Jeûner
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Pleurer
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Demander
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Ăcouter
-
Attendre
Afin que notre victoire ne devienne pas une défaite pour notre ùme.
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đ 30 novembre â 3 dĂ©cembre 2025
đ CROIS EN SES PROPHĂTES
đ Lecture hebdomadaire de l’Esprit de prophĂ©tie
đ Ellen White | Patriarches et ProphĂštes â Chapitre 45
đ„ La prise de JĂ©richo | Quand les murs sâeffondrent devant la foi
đLire en ligne ici
đȘ BLOG 4 â Acan & AĂŻ
đ· Quand la victoire bascule
Un péché caché brise un peuple
đ” Introduction
AprĂšs JĂ©richo vient AĂŻ â petite, insignifiante. IsraĂ«l sâattend Ă une victoire facile. Mais câest lâĂ©chec. Non pas Ă cause de la force de lâennemi, mais Ă cause de la dĂ©sobĂ©issance au sein de son propre camp.
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đĄ Commentaire
La joie de JĂ©richo brĂ»lait encore dans le cĆur dâIsraĂ«l. La confiance en soi poussait comme lâherbe aprĂšs la pluie. AĂŻ ? Petite ville, peu de dĂ©fense â rien Ă voir avec JĂ©richo.
« Nous allons y arriver facilement », disaient-ils.
Sans priĂšre. Sans conseil. Sans Dieu.
Lâattaque vint â et la fuite suivit.
Trente-six hommes moururent.
Et Ă chaque mort, la confiance sombra comme une pierre dans lâeau.
JosuĂ© tomba Ă terre devant lâarche â non pas comme un hĂ©ros, mais comme un pĂšre dans la douleur. Sa voix se brisa :
« Pourquoi, Seigneur ? »
Et Dieu ne répondit pas par la consolation, mais par la vérité :
« Israël a péché. »
Lâinterdit avait Ă©tĂ© rompu.
Or, argent, un manteau â cachĂ©s sous la terre dans une tente.
Un petit geste, secret, silencieux â mais lourd comme un rocher sur lâĂąme du peuple.
Le tirage au sort passa dans les rangs comme un doigt divin.
Tribu â clan â maison â homme.
Acan se tint lĂ , pĂąle comme la cendre, confessant, mais trop tard.
Pierre aprÚs pierre remplit la vallée.
Non par cruauté, mais comme avertissement :
Ce qui commence en secret finit au grand jour.
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đą RĂ©sumĂ©
La dĂ©faite Ă AĂŻ fut causĂ©e par le pĂ©chĂ© cachĂ© dâAcan. Une fois ce pĂ©chĂ© rĂ©vĂ©lĂ© et ĂŽtĂ©, la bĂ©nĂ©diction de Dieu put revenir.
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đą Message pour nous aujourdâhui
⹠La culpabilité cachée produit des conséquences visibles.
âą La puissance de Dieu ne coule que lorsque rien de sombre ne bloque le cĆur.
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đŹ PensĂ©e du jour
Quelle petite chose cachĂ©e pourrait ĂȘtre la raison pour laquelle ton « AĂŻ » ne tombe pas ?
