
8 février 2025
LECTURE BIBLIQUE QUOTIDIENNE – 1 Timothée, chapitre 3
3:1 Cette parole est certaine: Si quelqu`un aspire à la charge d`évêque, il désire une oeuvre excellente.
3:2 Il faut donc que l`évêque soit irréprochable, mari d`une seul femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l`enseignement.
3:3 Il faut qu`il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé.
3:4 Il faut qu`il dirige bien sa propre maison, et qu`il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnêteté;
3:5 car si quelqu`un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l`Église de Dieu?
3:6 Il ne faut pas qu`il soit un nouveau converti, de peur qu`enflé d`orgueil il ne tombe sous le jugement du diable.
3:7 Il faut aussi qu`il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l`opprobre et dans les pièges du diable.
3:8 Les diacres aussi doivent être honnêtes, éloignés de la duplicité, des excès du vin, d`un gain sordide,
3:9 conservant le mystère de la foi dans une conscience pure.
3:10 Qu`on les éprouve d`abord, et qu`ils exercent ensuite leur ministère, s`ils sont sans reproche.
3:11 Les femmes, de même, doivent être honnêtes, non médisantes, sobres, fidèles en toutes choses.
3:12 Les diacres doivent être maris d`une seule femme, et diriger bien leurs enfants et leurs propres maisons;
3:13 car ceux qui remplissent convenablement leur ministère s`acquièrent un rang honorable, et une grande assurance dans la foi en Jésus Christ.
3:14 Je t`écris ces choses, avec l`espérance d`aller bientôt vers toi,
3:15 mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l`Église du Dieu vivant, la colonne et l`appui de la vérité.
3:16 Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: celui qui a été manifesté en chair, justifié par l`Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire.
Louis Segond 1910. Public Domain
Commentaire
Introduction :
1 Timothée 3 donne des instructions claires pour le leadership dans l’église et souligne la grande responsabilité de ceux qui occupent des fonctions spirituelles. Paul décrit les qualifications pour les évêques et les diacres et met en avant que ces personnes doivent être exemplaires dans leur caractère, leur famille et leur foi. L’église est la maison de Dieu et la colonne de la vérité – par conséquent, ses dirigeants doivent être intègres et forts dans la foi. Enfin, Paul évoque le grand mystère de la foi : la révélation du Christ, son œuvre et son exaltation.
Commentaire :
Ce chapitre montre que le leadership spirituel n’est pas simplement une position, mais une vocation qui implique du caractère et de la responsabilité. Paul insiste particulièrement sur l’intégrité personnelle, la maîtrise de soi et la maturité spirituelle. Il ne suffit pas de posséder des compétences – un dirigeant doit aussi témoigner de sa foi par sa vie. Il est particulièrement intéressant de noter que non seulement les dirigeants, mais aussi leurs familles, sont considérées comme une preuve de leur aptitude. Cela montre que la foi chrétienne n’est pas seulement une pratique extérieure, mais un mode de vie profondément enraciné. Le chapitre se termine par une magnifique synthèse de l’Évangile : le Christ, qui se révèle, se glorifie et est cru.
Résumé :
1 Timothée 3 donne des instructions pour la sélection des dirigeants dans l’église et impose des exigences morales et spirituelles élevées. Les évêques et les diacres doivent posséder des qualités de caractère exemplaires, bien diriger leur famille et jouir d’une bonne réputation. L’église elle-même est décrite comme la maison de Dieu – une colonne porteuse de la vérité. Paul conclut par une formidable formule de confession concernant le mystère de la foi : Jésus-Christ, qui a été révélé dans le monde, justifié, prêché et glorifié. Ce chapitre nous rappelle que le véritable leadership spirituel se manifeste non seulement en paroles, mais aussi par une foi vécue.
Lecture hebdomadaire de l’Esprit de prophétie – Ellen White | Vers Jésus
Chapitre 3 — La repentance
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Commentaire
Introduction
Le repentir est la première étape vers une véritable conversion et la réconciliation avec Dieu. Mais que signifie un repentir authentique ? Est-ce simplement la peur des conséquences du péché ou un renoncement profond à celui-ci ? La Bible nous montre que le véritable repentir ne se limite pas à reconnaître nos erreurs, mais constitue un changement intérieur qui nous conduit au Christ. Nombreux sont ceux qui se demandent comment ils peuvent être en harmonie avec Dieu. La réponse est : par un repentir sincère et l’acceptation de la grâce de Dieu. Dans ce chapitre, nous découvrons que le véritable repentir ne vient pas de nous-mêmes, mais est l’œuvre du Saint-Esprit qui convainc nos cœurs et nous attire vers le Christ.
Commentaire
La Bible fait la distinction entre le véritable et le faux repentir. Le faux repentir se manifeste souvent chez ceux qui craignent les conséquences de leur péché, mais qui ne haïssent pas le péché lui-même. Des exemples en sont Ésaü, Balaam, Judas et Pharaon – tous ont regretté leurs actes, mais non par un changement de cœur, seulement par peur de la punition.
Le véritable repentir, en revanche, est une prise de conscience profonde de la pécheresse nature de sa propre vie et un désir sincère de changement. Le roi David est un exemple de véritable repentir : il a reconnu sa culpabilité, demandé pardon à Dieu, et il n’a pas seulement imploré la purification, mais aussi un cœur nouveau et un esprit renouvelé (Psaume 51).
Ce véritable repentir ne peut être obtenu par nos propres forces. C’est le Christ qui nous conduit au repentir. Le Saint-Esprit nous convainc du péché et nous montre la justice du Christ. Celui qui prend conscience de l’amour et de la souffrance de Jésus est poussé à la conversion. C’est uniquement par l’œuvre du Christ sur la croix que nous pouvons reconnaître notre pécherie et développer un désir sincère de changement.
Beaucoup pensent à tort qu’ils doivent d’abord se repentir avant de pouvoir venir au Christ. Pourtant, la Bible enseigne que c’est le Christ lui-même qui nous offre le repentir. Sans lui, nous ne sommes pas capables de vraiment regretter notre péché ou d’en détourner notre cœur. C’est pourquoi Jésus déclare : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11,28).
Un autre obstacle au véritable repentir est l’auto-justice. Beaucoup se croient moins pécheurs que les autres et estiment ne pas avoir besoin d’une conversion profonde. Pourtant, l’orgueil et l’illusion de soi nous séparent de Dieu. La Bible montre que même de petits péchés peuvent avoir de graves conséquences – la désobéissance d’Adam et Ève, par exemple, a conduit à la souffrance et à la mort dans le monde.
Le chapitre se termine par un avertissement pressant : celui qui rejette sans cesse l’invitation de Dieu à se repentir endurcit son cœur. Le meilleur moment pour se repentir est maintenant – car chaque délai peut rendre le cœur de plus en plus insensible à la voix de Dieu.
Résumé
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Faux et véritable repentir – Le véritable repentir ne consiste pas à craindre les conséquences du péché, mais à haïr le péché lui-même.
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L’œuvre du Saint-Esprit – Le repentir n’est pas une œuvre humaine, mais l’action de Dieu. Le Saint-Esprit nous convainc et nous attire vers le Christ.
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La croix comme clé du repentir – Celui qui reconnaît la souffrance et l’amour du Christ est conduit à la conversion. La bonté de Dieu nous mène au repentir.
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Le danger du report – Celui qui remet sans cesse sa conversion en arrière endurcit son cœur et risque de manquer la grâce de Dieu.
Ce chapitre nous appelle de manière pressante à un véritable repentir – non pas par peur de la punition, mais par amour pour Dieu. Celui qui reconnaît son péché et se repent verra la porte du pardon et du renouveau grande ouverte.
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Cinq aspects essentiels du véritable repentir selon la compréhension biblique :
1.Le véritable repentir
– Le véritable repentir implique une tristesse sincère face au péché et un renoncement conscient à celui-ci. Il ne suffit pas de regretter les conséquences du péché ; il faut reconnaître et rejeter le péché lui-même.
2.Le repentir vient par le Christ
– L’homme ne peut obtenir le véritable repentir par ses propres forces. C’est uniquement par le Saint-Esprit et par la contemplation de l’amour du Christ que le cœur peut s’adoucir et être amené à la conversion.
3.Le danger d’une compréhension erronée du repentir
– Beaucoup comprennent mal le repentir en pensant qu’il doit précéder la venue au Christ. En réalité, c’est la puissance du Christ qui conduit le pécheur au véritable repentir.
4.Le jugement de Dieu sur le péché
– Dieu ne juge pas les péchés selon des critères humains ; même les petits péchés peuvent avoir de graves conséquences. L’orgueil et l’amour-propre sont aussi graves que les vices évidents, car ils éloignent le cœur du Christ.
5.L’urgence de la conversion
– L’homme ne doit pas hésiter à se détourner de ses péchés. Chaque retard endurcit le cœur et rend la conversion plus difficile. Le jour présent est l’occasion du salut : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, ne devenez pas endurcis dans vos cœurs » (Hébreux 3,7-8).
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