
⛪ Leçon 13 : LA FIN EN IMAGES
📘 13.7 Discussion
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🟦 Introduction
Lorsque nous réfléchissons aux grandes images de la fin des temps, ce ne sont pas seulement les symboles, les chronologies ou les événements prophétiques qui nous interpellent – ce sont les questions que Jésus pose. Des questions qui touchent le cœur. Il a parlé de Ninive, de Belschatsar, de l’assèchement de l’Euphrate – non comme des histoires lointaines, mais comme des miroirs pour Son Église aujourd’hui.
Cette leçon nous invite à une réflexion profonde : Qu’est-ce que cela signifie de vivre dans la vérité ? Comment traitons-nous l’héritage spirituel ? Et qu’est-ce qui empêche réellement les gens – même dans l’Église – de se donner à Jésus ?
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📖 Réponses aux questions
📌 Question 1 : Réfléchissez à la déclaration de Jésus selon laquelle, au jour du jugement, il sera plus supportable pour Ninive que pour le peuple de Dieu qui s’est détourné de la vérité (voir Matthieu 12.39–42). Que peut apprendre l’Église de Dieu de cet avertissement ?
« Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront ; car ils se sont repentis à la prédication de Jonas. Et voici, il y a ici plus que Jonas. » – Matthieu 12.41
Les paroles de Jésus sont saisissantes. Il compare Ninive, païenne mais repentante, à Son propre peuple – les privilégiés sur le plan religieux. Le peuple de Dieu avait plus de lumière, plus de révélation, plus de proximité avec le ciel. Et pourtant, ils ont rejeté tout cela.
Qu’en est-il de l’Église aujourd’hui ?
Le plus grand danger pour l’Église ne réside pas dans un manque de vérité – mais dans le fait de la considérer comme acquise. Lorsque la grâce devient une routine, nous perdons la révérence. L’histoire nous enseigne : ce n’est pas la quantité de connaissance qui nous sauve au jugement – mais notre réponse à cette connaissance.
L’avertissement de Dieu à Son Église est clair :
« Ne perds jamais ton émerveillement devant la grâce. Car à celui à qui il a été beaucoup donné, il sera beaucoup demandé. »
📌 Question 2 : Notez la déclaration d’Ellen White selon laquelle, avec chaque royaume qui a succédé, « l’histoire s’est répétée » (PK, p. 548). Quelles similitudes voyez-vous entre les royaumes mentionnés dans la prophétie ? En quoi ont-ils suivi le même schéma prophétique ? Et notre monde moderne suit-il le même chemin ?
« Avec chaque royaume successif, l’histoire s’est répétée. » – Ellen White, Prophètes et Rois, p. 548
Qu’est-ce qui relie les royaumes prophétiques ?
Babylone, Médo-Perse, Grèce, Rome – ils ont tous suivi un même schéma :
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L’arrogance plutôt que l’humilité
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Le pouvoir humain plutôt que l’autorité divine
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L’éclat éphémère plutôt que les valeurs éternelles
Souvent, ils ont commencé avec sincérité, voire un appel divin (ex. : Cyrus), mais avec le succès est venue l’auto-glorification. Et finalement : la chute.
Et notre monde actuel ?
Nous voyons la même dynamique :
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L’économie au lieu de la vérité
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Le contrôle au lieu du caractère
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Les systèmes au lieu du sens
L’ordre mondial recherche l’unité – mais sans Dieu. C’est une nouvelle tour de Babel – connectée numériquement, mais vide spirituellement. Tout comme les royaumes précédents, notre monde se dirige vers un point où Dieu interviendra.
📌 Question 3 : Réfléchissez au fait que ce n’est souvent pas l’intellect qui empêche les gens de croire – mais le cœur. Comment cette compréhension pourrait-elle influencer votre manière de témoigner auprès des autres ?
C’est une vérité profondément spirituelle : beaucoup ne rejettent pas la foi par manque de connaissance – mais par résistance intérieure. L’intellect est souvent prêt, mais le cœur reste fermé. L’orgueil, la peur, les blessures, le besoin de contrôle – tout cela bloque la foi.
Comment cela transforme-t-il notre témoignage ?
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Moins d’arguments, plus de compassion
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Moins de débats, plus de prière
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Ne pas seulement demander : « Que sais-tu ? » – mais : « Comment va ton cœur ? »
Témoigner ne signifie pas seulement enseigner – cela signifie aimer.
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✨ Principes spirituels
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La connaissance engage. Plus nous avons de vérité, plus notre responsabilité est grande.
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L’histoire est un miroir : Celui qui n’en tire pas les leçons est condamné à la répéter.
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L’évangélisation ne commence pas dans la tête, mais dans le cœur.
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🧩 Application dans la vie quotidienne
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Auto-examen : Est-ce que je réagis encore à la Parole de Dieu – ou suis-je devenu spirituellement insensible ?
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Lire les signes des temps : Quelles similitudes vois-je entre les systèmes actuels et les royaumes prophétiques ?
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Vivre un témoignage de cœur : Rencontrer les gens non seulement avec des versets, mais avec une présence pleine de miséricorde.
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✅ Conclusion
Cette leçon nous appelle à bien plus que la connaissance – elle nous appelle à la repentance. Comme Ninive. Elle nous appelle à l’humilité – comme Jonas l’a finalement appris. Elle met en garde contre l’orgueil – comme Belschatsar l’a ignoré. Et elle montre l’espérance – à travers Cyrus et à travers Jésus.
Car le but n’est pas le jugement – mais le salut.
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💭 Pensée du jour
Certains peuples connaissent à peine la vérité – et se repentent.
Mais le peuple de Dieu connaît bien la vérité – et hésite.
La vraie foi ne se mesure pas à ce que tu sais.
Mais à combien tu acceptes d’être transformé.
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✍️ Illustration – La ville des miroirs
Chapitre 1 – L’appel dans la chaleur de la ville
C’était une soirée de fin d’été brûlante à Francfort. La ville brillait – pas seulement à cause de l’asphalte, mais à cause du rythme de vie. Entre la finance, l’intelligence artificielle et la stabilité politique, tout semblait misé sur le progrès.
Elisa Wolf, 33 ans, faisait partie de ce système. Juriste brillante, active à l’international, éloquente. Son domaine : le droit constitutionnel et la liberté religieuse. Mais une chose avait depuis longtemps été laissée de côté : la foi de son enfance.
Un soir, après une interview en direct dans les studios de l’ARD sur le thème « L’avenir des valeurs dans une société laïque », un homme discret l’aborda – plus âgé, chemise blanche, regard calme.
« Vous parlez bien », dit-il. « Mais croyez-vous ce que vous dites ? »
« Je parle de faits, pas de foi », répondit Elisa.
« Alors vous parlez de coquilles vides », répondit-il, en lui tendant une carte. Un seul mot y figurait : Ninive.
Chapitre 2 – L’ombre de Ninive
Elle ne pouvait oublier cette carte. Cette nuit-là, elle rêva : Une ville dorée – brillante, puissante – s’effondra. Ses tours de données et de lois se brisèrent. Des ruines surgit un mot : Mene, Mene, Teqel…
Elle le retrouva dans la Bible – Daniel 5. Le roi Belschatsar. Celui qui buvait dans les coupes sacrées. Celui qui savait, mais n’obéissait pas. Elisa fut saisie : Il fut pesé et trouvé trop léger – parce qu’il avait méprisé ce qui est saint.
Elle lut encore – et tomba sur Matthieu 12 : « Ninive se lèvera contre cette génération. »
Elle comprit : Ninive avait moins de connaissance – mais plus d’humilité. Israël avait plus de lumière – mais resta orgueilleux.
Tout à coup, elle se sentit exposée.
Était-elle comme Belschatsar ?
Avait-elle connu la vérité – et l’avait ignorée ?
Était-elle comme l’Israël moderne – informée, religieuse, mais vide spirituellement ?
Chapitre 3 – La ville de Babel
Dans un centre de congrès à Bruxelles, un panel de juristes, stratèges tech et éthiciens se réunissait – thème : « Ordre mondial au XXIe siècle. »
Elisa devait intervenir sur la liberté religieuse – à une époque où la foi était de plus en plus perçue comme une « perturbation ».
Mais alors qu’elle lisait son discours, quelque chose changea en elle. Au lieu de ses mots préparés, elle parla spontanément :
« Le plus grand danger pour notre liberté, ce n’est pas la religion – c’est notre orgueil à croire que nous pouvons ordonner ce que seul Dieu peut soutenir. »
Un murmure parcourut la salle. Puis : silence. Et enfin des applaudissements.
Mais Elisa savait : les applaudissements étaient vides. Beaucoup entendaient – mais personne ne comprenait.
Cette nuit-là, elle vit à nouveau la ville. Mais cette fois, des mots brûlaient dans le ciel :
« Avec chaque royaume, l’histoire se répète. »
Chapitre 4 – Le cœur du problème
De retour à Francfort, elle parla avec sa mère – une femme simple, restée croyante, discrète, oubliée.
« Tu as toutes les connaissances du monde », lui dit-elle. « Mais as-tu la paix ? »
Elisa se tut.
« La foi ne commence pas dans la tête. Elle commence là où tu es enfin honnête. Devant Dieu. Et devant toi-même. »
Cette nuit-là, elle alla seule dans une petite église adventiste, en périphérie de la ville. Pas de grande croix. Pas de spectacle. Juste des gens, une Bible, le silence. Le texte de la prédication : Ésaïe 58.
« Si tu honores le sabbat… alors tu trouveras ta joie dans le Seigneur. »
Elle pleura.
Pour la première fois, non de douleur –
Mais de clarté.
Chapitre 5 – La réponse
Elle commença à observer le sabbat – le septième jour, comme écrit. Elle mit fin à ses contrats du samedi. Son cabinet ne comprit pas. Son réseau se détourna. Mais elle trouva la paix. Nouvelle. Authentique.
Elle étudia les prophéties de Daniel, Apocalypse 14. Elle comprit : Nous ne vivons pas seulement dans une ère numérique – mais dans un temps où Babylone renaît.
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Des systèmes sont construits – sans Dieu.
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Des royaumes érigés – contre Sa Parole.
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Des vérités étouffées – par la « tolérance ».
Mais Dieu ne se taira pas éternellement.
Et au milieu de tout cela, Il appelle :
« Sortez du milieu d’elle, mon peuple » – Apocalypse 18.4