Série ALLUSIONS, IMAGES ET SYMBOLES avec le Pasteur Mark Finley  |

Leçon 4.Les nations: 1re partie  |
La lumière de Dieu au milieu des royaumes humains  |

La leçon 4 étudie les origines des peuples après la chute et montre comment l’humanité s’est progressivement éloignée de Dieu. Au lieu de faire confiance à sa conduite, les hommes ont bâti leurs propres empires : Nimrod en est le symbole, incarnation de la rébellion et de la soif de pouvoir. Mais au cœur de cette évolution, Dieu appelle Abraham pour fonder, en lui, un peuple à Son image. Israël devait être un témoignage vivant, une lumière pour les païens et un instrument du plan de salut divin. Cette leçon révèle que, malgré l’échec des hommes, Dieu poursuit Son dessein pour le monde – par ceux qui Lui font confiance et Le suivent.

Verset à mémoriser : Daniel 7:14  – « On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. »

Contenu :
4.1 Nimrod et Ninive
Les racines de la rébellion : d’Éden à Ninive

L’histoire de Nimrod illustre comment, après la chute, l’humanité s’est détournée du plan originel de Dieu. Plutôt que de Lui faire confiance, Nimrod a misé sur la puissance, le contrôle et l’autonomie : un choix reflété dans la création de cités-États comme Ninive, symboles de l’orgueil et de l’indépendance humaine vis-à-vis de Dieu. La Bible ne le présente pas en héros, mais en « opposé » à Dieu. Cette forme de rébellion, souvent masquée par les apparences de progrès, exige de nous humilité et alignement quotidien sur la volonté de Dieu.

4.2 L’appel d’Abraham –
Un nouveau départ dans le plan de Dieu

Avec Abraham, Dieu ouvre un nouveau chapitre de l’histoire : Il choisit un homme parmi les nations pour, par lui, constituer un peuple reflétant ses valeurs. Israël devait montrer, par l’obéissance et la sagesse, ce qu’implique la vie sous la seigneurie divine – contraste frappant avec les royaumes païens. Abraham quitte tout pour se lancer dans une promesse millénaire. Aujourd’hui encore, nous sommes appelés à vivre la vérité, pas seulement à la connaître.

4.3 Vous avez reçu ce que vous avez demandé
Un roi comme les autres : le choix fatal d’Israël

Le désir d’un roi humain traduisait le doute dans la conduite de Dieu et l’envie de ressembler aux nations voisines. Les anciens voyaient dans un monarque une protection tangible. Mais Dieu avertit : la royauté humaine entraîne exactions, ego et injustices. Malgré l’avertissement, le peuple obtient son roi – avec toutes les conséquences. Cette histoire nous met en garde contre le remplacement de la sagesse divine par nos afféteries.

4.4 Les dirigeants païens
Pouvoir ou service ?

Jésus met en garde contre l’adoption des structures de pouvoir du monde au sein de l’Église. De même qu’Israël a rejeté Dieu pour un roi humain, la société chrétienne, dès Constantin, a voulu mêler Église et État. Le résultat : paix extérieure, mais déclin spirituel, hiérarchie au détriment de l’humilité. Nous devons veiller à ce que nos communautés demeurent des lieux de service, non de domination.

4.5 Une lumière pour les païens
Un peuple pour toutes les nations

Israël était appelé à incarner la grâce et la vérité de Dieu, attirant les peuples non par la condamnation, mais par l’exemple fidèle. Jésus a accompli pleinement cette mission : lumière dans les ténèbres, invitation à la conversion. Aujourd’hui encore, Dieu nous envoie comme lumière pour les nations : non pour juger Babylon, mais pour en faire sortir Son peuple, par une vie crédible et remplie de l’Esprit.

4.6 Résumé
De Nimrod à Israël : le plan de Dieu pour les nations

La leçon 4 montre comment, après la chute, l’homme a suivi sa propre voie, bâtissant empires, rébellion et tyrannie. Nimrod et Ninive en sont l’emblème. Par contraste, Dieu appelle Abraham pour fonder un peuple à Son image, destiné à bénir toutes les nations. Mais Israël, comme les païens, succombe aux mêmes tentations et réclame un roi, avec ses graves retombées. Jésus rappelle que la vraie grandeur naît du service, non du pouvoir. Aujourd’hui encore, l’appel demeure : être lumière pour le monde, non par force, mais par une vérité vécue.

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