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La Loi est sainte | 06.06.2024
La vĂ©ritable droiture : ObĂ©issance Ă  la loi de Dieu et vie dans l’amour
Introduction: Dans la discussion sur la saintetĂ© de la loi de Dieu et l’importance de l’obĂ©issance et de la droiture, se rĂ©vèle un thème central de la foi. La fidĂ©litĂ© Ă  l’ordre divin est prĂ©sentĂ©e comme un principe fondamental qui dĂ©termine la relation entre l’homme et son CrĂ©ateur. Cette brève introduction approfondira la comprĂ©hension et prĂ©parera le lecteur aux rĂ©flexions et enseignements ultĂ©rieurs.

“La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.” Romains 7:12

Si la “loi du Seigneur est parfaite”, alors tout Ă©cart par rapport Ă  celle-ci doit ĂŞtre mauvais. Ceux qui refusent d’observer les commandements de Dieu et encouragent les autres Ă  faire de mĂŞme seront condamnĂ©s par le Christ. La vie d’obĂ©issance du Sauveur soutenait les exigences de la loi; elle montrait que la loi pouvait ĂŞtre observĂ©e dans la nature humaine et rĂ©vĂ©lait la perfection du caractère que l’obĂ©issance peut dĂ©velopper. Tous ceux qui obĂ©issent comme Lui dĂ©clarent la mĂŞme chose, Ă  savoir que la loi est “sainte, juste et bonne” (Romains 7:12). D’un autre cĂ´tĂ©, tous ceux qui enfreignent les commandements de Dieu soutiennent la prĂ©tention de Satan que la loi est injuste et ne peut ĂŞtre observĂ©e. De cette manière, ils soutiennent les tromperies du grand ennemi et dĂ©shonorent Dieu. Ils sont les enfants du mal, qui fut le premier Ă  se rebeller contre la loi de Dieu. Aucun homme ne pourra entrer dans le royaume des cieux s’il nĂ©glige volontairement un principe de la loi.
Les rabbins considĂ©raient leur droiture comme un passeport pour le ciel, mais JĂ©sus la dĂ©clara insuffisante et sans valeur. La droiture des pharisiens reposait sur des cĂ©rĂ©monies extĂ©rieures et une connaissance thĂ©orique de la vĂ©ritĂ©. Les rabbins prĂ©tendaient ĂŞtre saints par leurs propres efforts pour observer la loi, mais leurs actions avaient sĂ©parĂ© la droiture de la religion. Alors qu’ils Ă©taient extrĂŞmement scrupuleux dans l’observation de tous les rituels, leur vie Ă©tait immorale et perverse. Leur soi-disant droiture ne pouvait jamais entrer dans le royaume des cieux.
La plus grande erreur de l’esprit humain Ă  l’Ă©poque du Christ Ă©tait de croire qu’un simple assentiment Ă  la vĂ©ritĂ© Ă©quivalait Ă  la droiture. Dans toute l’expĂ©rience humaine, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que la connaissance thĂ©orique de la vĂ©ritĂ© ne suffit pas pour ĂŞtre sauvĂ©. Elle ne produit pas les fruits de la droiture. Le zèle pour ce qui est appelĂ© vĂ©ritĂ© thĂ©ologique s’accompagne souvent de haine pour la vĂ©ritable vĂ©ritĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e dans la vie. Les chapitres les plus sombres de l’histoire sont chargĂ©s de crimes commis par des fanatiques religieux. Les pharisiens prĂ©tendaient ĂŞtre les fils d’Abraham et se vantaient de maĂ®triser la parole de Dieu, mais ces avantages ne les ont pas prĂ©servĂ©s de l’Ă©goĂŻsme, de la malice, de la cupiditĂ© et de l’hypocrisie perverse. Ils se considĂ©raient comme les personnes les plus religieuses du monde, mais leur soi-disant droiture les a poussĂ©s Ă  crucifier le Seigneur de gloire.
Ellen White, JĂ©sus-Christ, pp. 308-309

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