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10.5 Limites et protocoles
La justice de Dieu dans le conflit cosmique
Le conflit cosmique n’est pas simplement une lutte entre le bien et le mal dans le sens d’une bataille de pouvoir. Il s’agit plutôt d’une question plus profonde : le gouvernement de Dieu est-il vraiment juste, aimant et digne de confiance ? Satan a semé le doute sur le caractère de Dieu en affirmant que Dieu gouverne de manière arbitraire et que Ses commandements limitent la liberté. Ainsi, le Grand Combat consiste avant tout en une confrontation au cours de laquelle la justice de Dieu doit être prouvée et justifiée.
Le gouvernement de Dieu suit des principes fermes
Dieu pourrait anéantir immédiatement le mal, mais cela ne résoudrait pas le problème central. Le conflit cosmique exige une démonstration – non pas pour Dieu lui-même, mais pour les créatures de l’univers. Lorsqu’un gouvernement fondé sur l’amour est remis en question, il ne peut être défendu par une simple démonstration de force. Cela confirmerait les accusations de Satan. Au lieu de cela, Dieu a choisi de mener ce conflit de manière ouverte et transparente sous les yeux de toute la création.
Les Saintes Écritures montrent que Dieu lui-même se soumet à certaines « règles du jeu » :
  1. Dieu respecte Son propre caractère d’amour et de justice – Il ne contraindra personne à L’adorer ou à obéir par la force (2 Corinthiens 3,17).
  2. Dieu respecte le libre arbitre de Ses créatures – même si cela signifie que le mal subsiste pendant un certain temps (Deutéronome 30,19).
  3. Dieu agit en accord avec Ses promesses – Il ne manquera jamais à Sa parole ni ne se contredira (Nombres 23,19).
  4. Dieu permet à Satan d’agir pendant une période déterminée, mais dans des limites claires – comme le montre le livre de Job (Job 1,12 ; 2,6).
Pourquoi Dieu permet-il le mal ?
Beaucoup se demandent pourquoi un Dieu tout-puissant permet l’existence du mal dans le monde. Mais lorsque nous comprenons le Grand Combat, nous réalisons que la décision de Dieu de rester fidèle à Sa propre justice signifie également qu’Il permet au mal d’exister pour une durée limitée. S’Il venait à détruire immédiatement tous les pécheurs, Il donnerait alors l’impression que Satan avait raison – que Dieu n’est ni patient ni juste, mais qu’Il agit selon Ses caprices.
Cependant, le mal ne subsistera pas éternellement. L’Apocalypse 20,10 décrit que Satan et ses partisans seront finalement anéantis. Cela ne se produira qu’après qu’il aura été clairement démontré, sous les yeux de tous, que les voies de Dieu sont justes et que le mal ne constitue pas une alternative viable.
Lisez Marc 6,5 et 9,29. Que nous montrent ces textes sur le fait que même l’action divine peut être liée à des facteurs tels que la foi et la prière ?
Les versets Marc 6,5 et 9,29 révèlent un principe spirituel profond : Dieu agit dans le monde, mais Son action est souvent soumise à certaines conditions – en particulier à la foi et à la prière.
Dans Marc 6,5, nous lisons que Jésus, dans sa ville natale de Nazareth, « ne pouvait faire aucun miracle, sauf poser les mains sur quelques malades pour les guérir. » Pourquoi ? Parce que les gens ne croyaient pas. Cela montre que la puissance de Dieu n’est pas exercée de manière arbitraire, mais en harmonie avec les principes spirituels de Son gouvernement. Là où règne le manque de foi, l’action de Dieu est limitée – non pas parce qu’Il en est incapable, mais parce qu’Il respecte le libre arbitre des hommes.
Dans Marc 9,29, Jésus explique que certaines forces démoniaques « ne peuvent être chassées que par la prière et le jeûne. » Cela signifie que la prière joue un rôle dans le déploiement de la puissance divine et, dans certaines situations, influence le combat spirituel.
Ces versets nous enseignent que :
  1. Dieu est toujours tout-puissant, mais Il a choisi de ne pas agir contre Son propre plan – c’est-à-dire qu’Il respecte le libre arbitre des hommes et attend d’eux qu’ils Lui fassent confiance.
  2. La foi joue un rôle actif dans l’action de Dieu – elle n’est pas un moyen magique, mais une attitude qui accueille l’intervention divine.
  3. La prière ouvre des portes spirituelles qui resteraient autrement fermées. Ce n’est pas une méthode pour manipuler Dieu, mais une invitation à ce qu’Il intervienne dans une situation donnée.
  4. Les limites de l’action divine ne résident pas dans Sa puissance, mais dans Ses principes – Il n’impose rien, mais agit par amour, confiance et ordres spirituels.
Lisez Romains 8,18 et Apocalypse 21,3–4. Dans quelle mesure ces textes vous donnent-ils l’assurance que, malgré tant de choses que nous ne comprenons pas, nous pouvons avoir confiance que Dieu sait ce qui est le mieux, qu’Il veut ce qu’il y a de mieux et qu’Il mettra fin au mal pour instaurer une éternité de félicité ?
Les versets Romains 8,18 et Apocalypse 21,3–4 nous offrent une perspective puissante sur la souffrance, l’espérance et l’avenir que Dieu nous a préparé.
Romains 8,18 :
« J’estime que les souffrances présentes ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée en nous. »
Ici, Paul exprime une vérité centrale de la foi chrétienne : la souffrance présente est passagère et insignifiante par rapport à ce que Dieu a préparé pour nous. Cela ne signifie pas que notre douleur et nos épreuves ne sont pas réelles ou significatives, mais qu’elles ne représentent pas la dernière parole. Le regard sur la gloire de Dieu nous aide à persévérer même dans les moments difficiles.
Apocalypse 21,3–4 :
« Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. »
Cette promesse nous offre un espoir inébranlable :
• Dieu habitera définitivement parmi nous – nous connaîtrons une communion intime et profonde avec Lui.
• La souffrance prendra fin – plus de larmes, de douleur ou de mort.
• Tout mal sera éradiqué – l’ancien monde, avec son caractère éphémère, disparaîtra pour laisser place à une nouvelle réalité éternelle.
Les principes de limites et règles dans le conflit cosmique ne sont pas seulement une théorie théologique, ils ont des répercussions directes sur notre vie quotidienne et notre foi. Ils nous aident à comprendre pourquoi le monde est tel qu’il est, et comment, au milieu de cette réalité, nous pouvons vivre en toute confiance en Dieu.
  1. Les voies de Dieu sont justes, même si nous ne les comprenons pas toujours
    Il y a beaucoup de choses dans la vie que nous ne saisissons pas immédiatement : pourquoi y a-t-il de la souffrance ? Pourquoi les méchants semblent-ils réussir ? Pourquoi certaines prières restent-elles sans réponse ? Le conflit cosmique nous montre que Dieu n’agit pas de manière arbitraire, mais qu’Il reste fidèle à Son plan et à Sa justice. Nous pouvons avoir confiance que Dieu sait ce qui est le mieux, même si nous ne le voyons pas immédiatement.
    Application pratique :
    Lorsque nous traversons des moments difficiles, nous pouvons savoir que notre souffrance n’est pas vaine (Romains 8,18).
    • Nous pouvons être assurés que Dieu a un plan qui dépasse notre compréhension momentanée.
  2. Le libre arbitre joue un rôle – même dans nos décisions
    Dieu ne contraint personne à Le suivre. Cela vaut non seulement pour les anges et l’humanité dans son ensemble, mais aussi pour notre vie personnelle. Chaque jour, nous avons le choix de suivre les principes de Dieu ou de nous laisser guider par d’autres influences.
    Application pratique :
    Nos actions quotidiennes – dans nos relations, notre travail, nos décisions – montrent en qui nous avons confiance : Dieu ou les principes de ce monde.
    • Nos prières et notre foi influencent l’action de Dieu dans notre vie.
  3. La prière et la foi font partie du combat
    Marc 6,5 et 9,29 montrent que l’action de Dieu est liée à des facteurs tels que la foi et la prière. Cela ne signifie pas que Dieu est impuissant, mais qu’Il nous intègre dans Son plan. Si nous ne prions pas, nous nous privons de la force spirituelle que Dieu souhaite nous accorder.
    Application pratique :
    La foi ouvre des portes à l’action de Dieu. Là où les hommes se ferment à Lui, Il n’interviendra pas de force.
    • La prière n’est pas seulement une liste de souhaits adressée à Dieu, mais une participation active au combat spirituel.
  4. Le mal est limité – le royaume de Dieu durera éternellement
    Apocalypse 21,3–4 nous rappelle que le mal ne persistera pas éternellement. Même si nous vivons actuellement dans un monde où Satan exerce encore son influence, nous pouvons être certains que sa fin est déterminée. Dieu créera un nouveau monde où il n’y aura plus ni souffrance, ni douleur, ni mort.
    Application pratique :
    Nous ne devons pas placer notre espérance dans ce monde éphémère, mais dans ce qui est à venir.
    • Nos luttes et nos épreuves prendront fin – et le meilleur reste à venir !
Conclusion                        
Les « limites et règles » dans le conflit cosmique nous montrent que Dieu ne gouverne pas par la force brute, mais par l’amour, la justice et la vérité. Nous vivons dans un monde où le mal peut encore agir, mais nous savons que son règne est limité – et que le royaume de Dieu durera pour toujours.
Cette certitude nous donne courage, persévérance et espérance dans notre foi, même si nous ne pouvons pas encore percevoir l’image complète. Au final, la justice de Dieu triomphera – et nous pouvons en avoir confiance !

La justice de Dieu peut être cachée pour un temps, mais elle se révélera, à la fin, dans toute sa gloire.

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