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La loi de l’amour | 07.06.2024
Harmonie entre le ciel et la terre
Introduction: Sur le mont Sinaï, le Christ proclama la loi, entouré de tonnerre et de feu. La gloire divine inondait les sommets comme un feu ardent, et la montagne tremblait en sa présence. Les Israélites gisaient respectueusement à terre, écoutant les prescriptions sacrées de la loi. Un contraste frappant avec la scène sur le mont des Béatitudes ! Sous le ciel d’été, dans un silence seulement interrompu par le chant des oiseaux, Jésus révéla les principes de son royaume. Et pourtant, celui qui ce jour-là parlait aux hommes d’un ton plein d’amour révélait les principes de la loi proclamée au Sinaï…

“L’amour est donc l’accomplissement de la loi.” Romains 13:10

Celui qui a proclamé la loi sur le mont Sinaï, au milieu des tonnerres et des flammes, était Christ lui-même. La gloire de Dieu entourait les sommets comme un feu dévorant, et la montagne tremblait en sa présence. Les hordes d’Israël gisaient respectueusement à terre, écoutant les commandements sacrés de la proclamation de la loi. Quel contraste avec la scène sur le mont des Béatitudes ! Sous le ciel d’été, dans une tranquillité seulement perturbée par le chant des oiseaux, Jésus révéla les principes de son royaume. Néanmoins, celui qui ce jour-là parlait aux hommes d’un ton plein d’amour révélait les principes de la loi proclamée au Sinaï. […]
La loi donnée au Sinaï était une déclaration du principe de l’amour, une révélation de la loi céleste sur la terre. Elle fut confiée à un médiateur – celui dont il est parlé, par la puissance duquel les cœurs des hommes pouvaient être mis en harmonie avec ses principes. Dieu avait révélé le but de la loi lorsqu’il annonça au peuple d’Israël : “Vous serez saints pour moi” (Exode 22:31).
Mais le peuple d’Israël ne comprenait pas la nature spirituelle de la loi, et trop souvent, son obéissance apparente n’était qu’une observation de formes et de cérémonies, et non une consécration du cœur à la domination de l’amour. Lorsque Jésus présenta devant les hommes les attributs saints, gracieux et paternels de Dieu par son caractère et son œuvre, et montra que l’obéissance purement cérémonielle était sans valeur, les chefs juifs n’acceptèrent ni ne comprirent ses paroles. Ils pensaient qu’il traitait les exigences de la loi de manière trop superficielle, et lorsqu’il leur révéla les vérités qui étaient au cœur même de leur adoration divinement ordonnée, ils ne virent que les aspects extérieurs et l’accusèrent d’abolir la loi.
Bien que les paroles de Jésus fussent prononcées calmement, elles avaient une gravité et une force qui touchaient les cœurs des gens. Ils s’attendaient à ce qu’il répète les traditions mortes et les exigences exagérées des rabbins, mais en vain. “Après que Jésus eut achevé ces discours, les foules furent frappées de sa doctrine, car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes” (Matthieu 7:28-29). Les pharisiens remarquèrent la différence énorme entre leur manière d’enseigner et celle de Jésus. Ils virent que la vérité, dans sa majesté, sa pureté et sa beauté, avec son effet profond et doux, dominait de nombreux esprits.
Ellen White, Heureux ceux qui écoutent, pp. 45-47

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